NADA Miami

Stephanie Temma Hier
Preston Pavlis
Shaan Syed

Décembre 2020

Bradley Ertaskiran est heureuse de présenter le travail de Preston Pavlis, Stephanie Temma Hier et Shaan Syed dans le cadre de notre participation à NADA Miami 2020. En plus de se dérouler sur la plate-forme virtuelle de la foire, les projets seront cette année complémentés d’une présentation physique dans chacune des galeries participantes.

Dans le cadre de cette présentation, nous exposons des œuvres de grand format de Preston Pavlis, où la peinture à l’huile, la broderie et les techniques de collages sont appliquées à la toile détendue. Les images qui en résultent créent des associations poétiques et laissent entrevoir certaines bribes du récit personnel de l’artiste. Pavlis est né à Loma Linda, Californie et vit et travaille à Edmonton, Alberta.

Stephanie Temma Hier crée des cadres en céramique complexes afin d’accueillir ses peintures. Le vocabulaire pictural employé par l’artiste provient à la fois de vanités datant du siècle d’or néerlandais, d’images d’archives web ainsi que d’éléments de la culture pop. Stephanie Temma Hier est née à Toronto, Ontario et vit et travaille présentement à New York, NY.

Les peintures et œuvres sur papier de Shaan Syed deviennent l’objet d’une tension inhérente résultant du contraste entre les lignes abstraites de style hard-edge et une application gestuelle et personnelle de la matière. Shaan Syed est né à Toronto, Ontario et vit et travaille à Londres, UK.

Pour voir notre présentation sur le site web de NADA Miami, veuillez cliquer ici.

A voice emerged from an empty room saying “get up”, telling me to “get up”. The apparition was paralyzing…

7 novembre au 19 décembre 2020

Entrée libre au public aux heures d’ouverture de la galerie.

Bradley Ertaskiran est heureuse de présenter une exposition individuelle de Joseph Tisiga intitulée A voice emerged from an empty room saying “get up”, telling me to “get up”. The apparition was paralyzing… Celle-ci prendra place du 7 novembre au 19 décembre 2020.

Les œuvres récentes de Tisiga sont imprégnées d’un sentiment d’isolement manifeste, tout en présentant des éléments fantaisistes ou anxiogènes. Celles-ci prennent la forme d’aquarelles sur papier (ou dessins tels que référés par l’artiste), de peintures, d’une installation composée de panneaux de bois recouverts de pelouse synthétique agrémentée de mégots de cigarettes en plâtre, ainsi que d’une toile de tente-abri.

Le contexte latent derrière cette production prend racine dans le déménagement mouvementé de Tisiga, l’amenant à quitter sa maison à Whitehorse, Yukon pour venir s’installer à Montréal à l’automne 2019. Cette relocalisation s’est mêlée à la multitude d’évènements troublants qui ont défini l’année 2020 : « La relocalisation depuis Whitehorse a été le début de plusieurs changements importants. Mon fils, sa mère et moi-même avons quitté le Yukon au même moment et ils sont allés vivre ensemble aux États-Unis. Malheureusement, le plan initial ne s’est pas déroulé comme convenu et a été complexifié par la situation due au COVID-19. En plus de ceci, il a fallu que je passe plusieurs mois isolés dans une nouvelle ville, sans ami ni famille, ce qui a été une épreuve inattendue. Être témoin de tous les changements sociaux récents dans cette situation a été une montagne russe d’émotions, me faisant passer de l’espoir à la crainte en quelques instants et me laissant avec un sentiment de chaos ».

Pour Tisiga, l’incertitude, la peur et la solitude résument bien son expérience personnelle, voire peut-être même l’expérience collective, de la psyché du moment. La réaction de l’artiste étant de se « refermer sur soi-même » afin de pouvoir donner un sens à la réalité du moment, mais afin également d’isoler l’impact désillusionnant et traumatisant de la dernière année.

Un nombre remarquable de mégots de cigarettes méticuleusement reproduits en plâtre et peints à la main sont disposés nonchalamment sur des surfaces de pelouse synthétique afin de former des mots créant un mélange d’aphorismes, de messages énigmatiques et de rêveries poétiques. Ces paroles formées de cigarettes évoquent un certain rituel, le produit d’habitudes développées au fil du temps, où l’un discute avec soi-même, accentuant par le fait même cette absence d’interaction humaine. Les dessins et peintures de Tisiga, qui tentent souvent de réconcilier le présent avec le passé, mettent de l’avant des personnages pensifs ou vulnérables, où le poids du moment se fait plus que jamais ressentir. L’aquarelle Some Rise a été l’épine au pied de l’artiste tout au long de la réalisation de cette exposition. Déconcerté par celle-ci, Tisiga dut la retravailler à maintes reprises. C’est l’une des seules œuvres comportant plusieurs figures et elle apparait, à première vue, comme étant la scène la plus joyeuse du corpus. La relation changeante qu’a développée l’artiste avec ce dessin semble incarner deux sentiments dominants de cette exposition, soit la paralysie et la catharsis.

Pour cette exposition, l’artiste a également invité sa mère, Sally Tisiga à exposer plusieurs de ses Untraditional Dolls à ses côtés. Ces poupées sont caractérisées par un travail de perlage méticuleux et expressif ainsi que des corps sculptés à la main. Afin de décrire l’aspect spirituel qui nourrit sa pratique, Tisiga écrit : « Elles proviennent d’une mémoire ancestrale et sont une manifestation des esprits sacrés des Premières nations, aussi connus sous le nom de Grandmothers, Holy Ones, Protectors et Messengers. La connexion et la relation que nous entretenons avec ces esprits sacrés sont disponibles à tous ceux qui les recherchent et sont particulièrement précieuses en ces temps étranges ».

Joseph Tisiga, né en 1984 et membre de la nation Kaska Dena, a étudié au Nova Scotia College of Arts and Design. Il a présenté son travail dans le cadre de nombreuses expositions, notamment au Audain Art Museum (Whistler, BC), à la Kitchener-Waterloo Art Gallery (Kitchener, ON), au Yukon Art Centre (Whitehorse, YT), au Musée des beaux-arts du Canada (Ottawa, ON), à la Winnipeg Art Gallery (Winnipeg, MB), au MASS MoCA (North Adams, MA, USA), au Museum of Contemporary Native Arts, (Santa Fe, NM, USA), à la Galerie d’art d’Ottawa (Ottawa, ON) et au West Vancouver Museum (Vancouver, BC). Son travail se retrouve dans plusieurs collections muséales d’envergure, telles que celle du Musée national des beaux-arts du Canada, du Audain Museum, du Musée des beaux-arts de Montréal, ainsi que dans d’importantes collections corporatives et privées au travers le Canada et les États-Unis. Joseph Tisiga a été lauréat de REVEAL, Prix en art autochtone en 2017 et lauréat du prix Sobey en 2020. Son travail fait présentement l’objet d’une exposition individuelle au Musée d’art de Joliette (Joliette, QC) et sera également présenté en exposition solo au MSU Broad Museum en 2021 (East Lansing, MI, USA).

Sally Tisiga est née en 1960 à Lower Post, BC et est membre de la nation Kaska Dena. Elle est une survivante de la Rafle des années 60, responsable de l’enlèvement de milliers d’enfants autochtones placés par la suite en adoption dans des familles non autochtones. Elle est mère de Joseph et de Jess ainsi que grand-mère d’Edera et de Novak. Elle travaille en tant que travailleuse sociale dans des organisations Premières nations depuis 1994. Tisiga a concentré ses efforts de soutien dans le cadre de pratiques artistiques traditionnelles et contemporaines, tout en défendant la cause des populations autochtones déportées. La série Untraditional Dolls a débuté en 2009, suite à la naissance de sa petite-fille en 2008, afin de continuer à transmettre les connexions ancestrales.

Cette exposition est présentée en collaboration avec Pictura : Painting…in Montreal’s image.

Bradley Ertaskiran aimerait remercier la SODEC pour le soutien financier octroyé afin de réaliser cette exposition.

Charron, Marie-Ève. Le désoeuvrement créatif de Tisiga, Le Devoir, December 15, 2020.

Art Toronto

28 octobre – 9 novembre 2020

Bradley Ertaskiran est heureuse d’annoncer sa participation à Art Toronto 2020 avec les œuvres de Mathieu Beauséjour, Gabriele Beveridge, BGL, Shary Boyle, Jane Corrigan, Julia Dault, Kim Dorland, Jessica Eaton, Nicolas Grenier, Stephanie Temma Hier, Karen Kraven, Luce Meunier, Aude Moreau, Veronika Pausova, Dawit L. Petros, Erin Shirreff, Shaan Syed, Joseph Tisiga et Janet Werner.

Pour consulter le site web de la foire, veuillez cliquer ici.

Wong Ping’s Fables 2

Du 11 septembre au 31 octobre, 2020
Entrée libre au public aux heures d’ouverture de la galerie

Bradley Ertaskiran est heureuse de présenter l’œuvre Wong Ping’s Fables 2 dans le bunker.

Cette œuvre est composée de deux animations se succédant, chacune présentant une histoire distincte dont la morale est véhiculée par le biais de personnages fictifs. Allant du récit d’une vache opulente emprisonnée à celui d’un lapin triplet conjoint, le travail de Wong Ping aborde des questions de cupidité, d’incarcération, de consommation numérique, de narcissisme et de désir.

Malgré son esthétique vibrante et enfantine, Wong Ping’s Fables 2 aborde des problèmes systémiques qui affectent notre vie au quotidien et s’impose comme un regard cynique et ironique sur certains aspects de la société. Grâce à ce langage visuel unique, l’artiste crée des histoires obscènes et décalées qui explorent les recoins sombres de la nature humaine.

Wong Ping est né à Hong Kong et a reçu son BA de l’Université Curtin à Perth (Australie) en 2005. Il a été le récipiendaire de la première instance du Camden Arts Centre Emerging à Frieze Londres (2018) et l’un des gagnants du Ammodo Tiger Short Competition au 48e International Film Festival Rotterdam (2019).

Wong Ping aura sa première exposition solo d’envergure aux États-Unis présentée cette année au New Museum à New York. L’artiste a eu des expositions personnelles dans plusieurs institutions culturelles notables, notamment au Camden Arts Centre, Londres (2019); Kunsthalle, Bâle, Suisse (2019); CAPRI, Düsseldorf, Allemagne; et Things that can happen, Hong Kong (2015). Son travail a été inclus dans d’importantes expositions de groupe, telles que One Hand Clapping au Musée Solomon R. Guggenheim, New York (2018); 2018 Triennial : Songs for Sabotage au New Museum, New York (2018); XO State Dark : Aristophanes au Arts Centre Melbourne (2017); RareKind China au Centre for Chinese Contemporary Art à Manchester (2016); Mobile M+: Moving Images à M+, Hong Kong (2015) ainsi que Essential Matters à Borusan Contemporary, Instanbul (2015). Les films d’animation de Wong ont été présentés dans de nombreux festivals internationaux notamment en Belgique, au Royaume-Uni, au Mexique et en Australie.

Les œuvres de Wong Ping se retrouvent dans plusieurs collections d’envergure comme celle du Musée Solomon R. Guggenheim, New York; M+, Hong Kong; KADIST, Paris/San Francisco; Fosun Art Foundation, Shangaï et plusieurs autres.

Ce communiqué est une traduction libre d’extraits de textes de Tanya Bonakdar Gallery.

Le travail de Wong Ping est présenté en collaboration avec Edouard Malingue Gallery, Hong Kong / Shangaï et Tanya Bonakdar Gallery, New York / Los Angeles.

En bonne compagnie

Bradley Ertaskiran est heureuse de présenter En bonne compagnie, une exposition de groupe unique en son genre qui s’articule autour des notions de coopération et de communauté. Après cette période d’isolement, la galerie a voulu accueillir un évènement permettant de recréer ce sentiment de proximité, une sensation qui nous a parfois fait défaut au cours des derniers mois.

Pour cette exposition inédite, Bradley Ertaskiran s’est éloignée de sa programmation habituelle afin d’inviter un large éventail d’artistes qui ont, à leur tour, invité un artiste de leur choix à participer. Grâce à ce jeu d’association, la galerie a le plaisir de présenter le travail de 26 artistes qui résident soit à Montréal et ses alentours ou qui entretiennent depuis plusieurs années une relation avec notre ville. Tous les artistes et leurs représentants ont gracieusement accepté notre proposition de mettre en place un modèle unique de partage des revenus, où un pourcentage de chaque vente réalisée bénéficiera directement à tous les artistes participants.

Cette exposition met en vedette le travail des artistes suivants:

Vikky Alexander
Mathieu Beauséjour
BGL
Pierre Dorion
Jérôme Havre
Nelson Henricks
Sophie Jodoin
Luce Meunier
Caroline Monnet
Dawit L. Petros
Jackson Slattery
Marion Wagschal
Janet Werner

Jacques Bellavance
Kyle Alden Martens
Wolfe Girardin Jodoin
Claude Tousignant
kimura byol-nathalie lemoine
Sorel Cohen
Leila Zelli
Marie-Claude Bouthillier
Catherine Boivin
Josée Pedneault
Vincent Larouche
Corri-Lynn Tetz
Nadège Grebmeier Forget

Les œuvres de Caroline Monnet et Pierre Dorion sont présentées en collaboration avec Blouin Division. Les oeuvres de Nelson Henricks, Jérôme Havre et Claude Tousignant sont présentées respectivement en collaboration avec Paul Petro Contemporary Art, Clint Roenisch Gallery et Art Mûr. 

Papier

4 – 21 juin 2020

Bradley Ertaskiran est heureuse d’annoncer sa participation à Papier, qui se déroulera virtuellement, avec les œuvres de Sara Anstis, David Armstrong Six, Mathieu Beauséjour, Jane Corrigan, Kim Dorland, Jessica Eaton, Rick Leong, Luce Meunier, Aude Moreau, Jon Rafman, Celia Perrin Sidarous, Erin Shirreff, Stephanie Temma Hier, Joseph Tisiga et Janet Werner.

Pour visiter la foire, cliquez ici.

FAIR – Présentée par NADA

Jane Corrigan
Kim Dorland
Celia Perrin Sidarous
Janet Werner

20 mai – 21 juin 2020

Bradley Ertaskiran est heureuse de présenter le travail de Jane Corrigan, Kim Dorland, Celia Perrin Sidarous et Janet Werner dans le cadre de notre participation à FAIR.

FAIR, organisée par NADA, propose un modèle alternatif de partage des bénéfices, structuré pour faciliter le soutien mutuel au sein de la communauté artistique. Un pourcentage de chaque vente réalisée sur la plateforme FAIR profitera directement à toutes les galeries et à tous les artistes participants. En outre, un pourcentage de chaque vente sera versé à NADA pour soutenir ses efforts dans la production de FAIR et son travail continu en tant qu’organisation pour les galeries d’art.

Chaque galerie participante présentera une série d’œuvres d’art du 20 mai au 21 juin 2020, avec une nouvelle œuvre publiée chaque semaine.

Visitez FAIR ici.

Frieze New York

Julia Dault
Veronika Pausova
Shaan Syed

8 – 15 mai 2020

Bradley Ertaskiran est ravi de présenter les œuvres de Julia Dault, Veronika Pausova et Shaan Syed pour notre kiosque de Frieze New York.

Bradley Ertaskiran est heureuse de lancer son tout premier Salon Virtuel qui vient compléter notre participation à la version digitale de la foire Frieze New York. Vous trouverez notamment des aperçus dans le studio des artistes et des descriptions spécifiques derrière la création de certaines œuvres.

Le corpus d’œuvres proposé pour Frieze New York s’inspire des legs de l’abstraction, chaque artiste revisitant ce vocabulaire pictural à des fins très différentes. Une observation minutieuse des œuvres proposées, détail par détail, permet de découvrir le processus par couches successives de Julia Dault, d’admirer l’incroyable aptitude de Veronika Pausova à peindre doigts et orteils, ainsi que l’habileté de Shaan Syed à intégrer son récit personnel dans une tradition du hard-edge.

Days of Our Lives

Du 11 septembre au 31 octobre, 2020
Entrée libre au public aux heures d’ouverture de la galerie

Bradley Ertaskiran est heureuse de présenter Days of Our Lives, la première exposition solo à la galerie de l’artiste torontoise Julia Dault. Par le biais de nouvelles peintures, sculptures et œuvres sur papier, l’artiste développe le langage abstrait caractéristique à sa pratique afin d’explorer des notions d’interdépendance, de mémoire et de passage du temps.

Plusieurs œuvres de l’artiste emploient la copie comme motif ou élément additionnel dans la composition de l’image. Dans ces tableaux, les duplicatas et transpositions soulignent le labeur mis en oeuvre dans le corpus exposé, un élément clé de la pratique de Dault. L’effet de réciprocité qui en résulte permet de créer le pont entre l’artiste et le spectateur, amenant ainsi ce dernier à « compléter » l’expérience qu’offre les peintures abstraites.

Le Commensal, Restraining Order et plusieurs œuvres sur papier affichent une grille évoquant l’apparence du calendrier. Dispersés ou dissimulés au travers du corpus – sous l’intitulé Days of Ours Lives – se retrouvent des gestes expressifs, des éléments de collage et même certaines traces figuratives. Ces références apparaissent dans l’espace négatif psychédéliquement coloré de Bird On a Wire, malgré son apparence résolument abstraite.

Les sculptures de Plexiglas et de Formica qui ont marqué la carrière de Julia Dault dans les dernières années, étaient aussi larges que ce que l’artiste pouvait physiquement former seule dans son studio. Les œuvres de ce nouveau corpus, auxquelles elle fait familièrement référence en tant que « sculptures d’étreintes », sont également le résultat d’une contrainte physique. Afin de les créer, Dault utilise des feuilles de laiton, un matériau historiquement utilisé pour des sculptures monumentales, qu’elle viendra presser, plier ou étreindre de manière à produire ces différentes formes à l’apparence froissée. Leur fini lustré contrasté à leur apparence déformée s’inscrit comme une variation des recherches artistiques de Dault, explorant l’idée d’un « minimalisme grossier ». Les éléments placés en leur sein produisent un effet kaléidoscopique de réflexions de couleurs. Ces œuvres intimes, formées par la main de l’artiste, s’inscrivent dans une série de sculptures murales de plus grande envergure. Celles-ci sont aujourd’hui impossibles à produire dans le contexte de distanciation sociale imposé par la pandémie.

Tout au long de cette exposition, Dault trouve de nouvelles approches à certains motifs récurrents, attire l’attention sur le passage du temps et réfléchit sur des idées de gains et de pertes qui occurrent tout au long de la création artistique. Days of Our Lives annonce d’ambitieuses nouvelles directions pour une artiste déjà largement célébrée dans le domaine de l’abstraction.

Julia Dault (née en 1977 à Toronto) a exposé dans de nombreuses biennales, musées et galeries à l’échelle internationale. Ses œuvres se retrouvent dans plusieurs collections muséales de renom, telles que celles du Musée national des beaux-arts du Canada, du Musée Solomon R. Guggenheim, du MCA Chicago et du Musée des beaux-arts de l’Ontario. L’artiste a présenté son travail dans le cadre d’expositions solos, notamment à la Galerie d’art de Vancouver (Canada) ainsi qu’à la Power Plant de Toronto (Canada); elle a participé à de nombreux évènements internationaux tels que la Triennale du New Museum (États-Unis) et les Biennales de Gwangju (Corée du Sud) et Marrakech (Maroc). Son travail a également été inclus dans de nombreuses expositions de groupe telles que celles présentées au Centre d’art contemporain Witte de With (Pays-Bas), au Pérez Art Museum Miami (États-Unis), au Musée d’art moderne de Varsovie (Pologne) et plus récemment, au Centre d’arts contemporains de la Nouvelles-Orléans (États-Unis). Une première monographie de son travail a été publié en 2019 grâce à la collaboration de la Power Plant de Toronto et de la Galerie d’art de Vancouver.

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Carmanah

Bradley Ertaskiran est enchantée de présenter Carmanah, la nouvelle exposition solo de Rick Leong. En ces temps critiques d’urgence climatique, l’engagement soutenu de Leong envers la peinture paysagiste apparaît plus que jamais pertinent. Carmanah rassemble deux nouvelles séries de peintures illustrant des scènes côtières et des paysages immersifs. Ces derniers sont directement inspirés de la forêt ancestrale de Carmanah, située sur la côte ouest de l’île de Vancouver en territoire autochtone Ditidaht.

Les vues océaniques aux lignes d’horizon basses, associées aux scènes de feuillage foisonnant évoquent toutes deux la beauté du monde naturel en contrastant la densité forestière avec l’immensité du ciel et les vues côtières de l’ouest canadien. Carmanah est une ancienne forêt et un biome côtier unique protégé comme parc naturel depuis le début des années 90. On y accède après avoir traversé plusieurs centaines de kilomètres d’étendues d’arbres coupés à blanc et de paysages montagneux. La différence marquée entre les arbres rasés se trouvant sur le chemin de ce site protégé et la forêt luxuriante qui s’y trouve illustre parfaitement les effets de l’anthropocène qui se ressentent à travers le paysage canadien. Empreintes d’empathie pour le paysage, les peintures de Leong valorisent une relation personnelle avec la nature qui serait dénuée d’un sens de la propriété ou de gain économique. Elles s’articulent comme des lettres d’amour adressées aux lieux vulnérables et à risque en les représentant comme des écosystèmes vastes, imposants et fantastiques. Dotées de personnalités et d’une grâce qui leur sont propres, ses œuvres incitent ceux qui les observent à considérer la manière souvent problématique, précaire et ambiguë dont nous interagissons avec la nature aujourd’hui.

Rick Leong (né en 1973 à Burnaby, Colombie-Britannique) vit et travaille à Victoria en Colombie-Britannique. Il est titulaire d’un baccalauréat de l’Université de Victoria (2003) et a complété sa maîtrise à l’Université Concordia à Montréal (2007). Leong a participé à de nombreuses expositions de groupe au Canada et à l’international, notamment à Musée des beaux-arts du Canada (Ottawa), au Musée des beaux-arts de Montréal, à la Power Plant (Toronto), à la Contemporary Art Gallery (Vancouver) et à la Richmond Art Gallery (Richmond). Il a également présenté plusieurs expositions personnelles, dont Swell à la Empty Gallery (Victoria), The Fourth Pleasure à la Parisian Laundry (Montréal) et The Phenomology of Dusk à la Art Gallery of Greater Victoria (Victoria). Son travail sera inclus dans l’exposition de groupe Relations : Diaspora and Painting, qui ouvrira en juillet prochain à la Fondation Phi (Montréal). Ses oeuvres fait partie de plusieurs collections de renom, telles que celle du Musée des beaux-arts de Montréal, la Caisse de dépôt et placement du Québec, le Canada Council Art Bank et la Art Gallery of Greater Victoria. 

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