Antecedent Conditions For A Landslide
13 novembre – 20 décembre 2025
En collaboration avec Cooper Cole, Toronto
Du 13 novembre au 20 décembre 2025
VERNISSAGE
À Bradley Ertaskiran, Montréal : jeudi 13 novembre 2025, 17 h – 20 h
À Cooper Cole, Toronto : vendredi 21 novembre 2025, 17 h – 20 h
Bradley Ertaskiran et Cooper Cole ont le plaisir de présenter Antecedent Conditions For A Landslide, une exposition solo de l’artiste multidisciplinaire torontois Timothy Yanick Hunter, qui se tiendra simultanément à Bradley Ertaskiran (Montréal) et à Cooper Cole (Toronto).
Antecedent Conditions For A Landslide explore les relations structurelles entre la terre, le corps et la technologie, et examine comment ces liens influencent les mouvements migratoires et le transfert de connaissances à travers le temps et l’espace. S’inspirant des écrits d’universitaires, tels qu’Édouard Glissant, Katherine McKittrick et Clyde Woods, l’exposition se penche sur les notions de relation, de géographie et de mémoire collective qui façonnent l’expérience diasporique. L’exposition se tiendra dans deux galeries situées dans deux villes différentes, l’une à Toronto, et l’autre à Montréal. Cette double présentation élargit la portée conceptuelle du projet en mettant de l’avant le mouvement, la circulation et la traduction, préoccupations qui sont au centre de la pratique de Hunter.
La production des œuvres est guidée par des processus d’assemblage, de découpe et de réenregistrement. Au cœur de cette production se trouve la déconstruction, où des fragments sont isolés, répétés et réarrangés pour générer de nouvelles associations. Les œuvres multimédias, qui combinent vidéo, son et photographie, résistent ainsi à la linéarité et à la cohérence, pour se recentrer plutôt sur les idées d’adaptation et de croissance.
L’imagerie oscille entre l’infrastructurel et l’organique: des systèmes de câblage apparaissent aux côtés de fondations ignées, de croissances biologiques et de corps humains. Ces juxtapositions matérielles soulignent la façon dont les réseaux technologiques et les processus environnementaux se reflètent mutuellement dans leur fragilité et leur capacité de transformation. Les œuvres prennent la forme de panneaux publicitaires, présentés sur des enseignes commerciales et des écrans. Utilisant le langage de l’affichage public, elles questionnent la façon dont les images circulent, persuadent le public et façonnent la compréhension collective.
Dans son ensemble, ce corpus d’œuvres aborde les notions de biologie, de biomimétisme et de changements environnementaux en relation avec l’expérience diasporique. Les œuvres suggèrent que la migration n’est pas seulement un mouvement de corps, mais aussi une circulation de matériaux, d’énergies et d’informations en constante évolution. Hunter définit ainsi l’expérience diasporique comme à la fois temporelle et génératrice, un lieu où se croisent, se démantèlent et se réassemblent les systèmes de la terre, du corps et de la technologie en formes nouvelles de continuité provisoire.